


Les long soupirs se succèdent,
Peur et nostalgie se bousculent
Quand doucement la brume cesse.
Qu'a-t-on gardé de nos hiver?
De nos longues nuits de passion?
L'amour lentement s'égraine
Et laisse place au chant des violons.
Dansez, dansez, lutins du souvenir,
Chantez pour sécher nos coeurs,
Insoumis à la volonté du désir
Ignorants de la douleur.
Nos faiblesse d'un soir,
Seront nos forces du lendemain.
Quand s'allume la lueur d'espoir,
Avance d'un pas certain!
Mais l'ombre qui te guette,
Attend en silence,
A la lumière, reste muette,
Mais au moindre faux pas elle s'élance,
Brutalement, à terre elle te jette,
Et c'est le début de la fin qui commence.
Ecoute ton coeur pleurer en silence
Regarde ton être tomber en lambeau
Et vois cette fillette,
Que tu était dans des temps plus chauds,
Courire joyeusement, figure de l'innocence,
Et de manière inconsiente, tomber violemment.
La vie est un chemin constitué de pierres qui nous écorchent et nous blessent.
Elle crée des blessures profondes que l'on tente de cacher mais jamais ne s'éffacent.
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